Le Repos de l'Ouvrière
(1920-1961)


 
Façade du Repos(carte postale d'époque)
Solange Merceron-Vicat, émue par le sort réservé aux ouvrières et sensibilisée aux problèmes sociaux par son père, a, très jeune, adhéré aux idées les plus généreuses.

Elle achète en 1920 l'ancien couvent des Dominicaines de Biviers sous le couvert d'une société civile immobilière et le transforme en une maison de repos pour les ouvrières fatiguées.

Elle est assistée dans les soins journaliers par les religieuses de la Providence de Corenc. Le Repos pouvait héberger, selon l'époque, de 43 à 60 pensionnaires.

Une première maison, appelée également Repos de l'ouvrière, avait été fondée par Cécile Poncet à Coublevie et transférée par la suite à Virieu. Les deux établissements (rivaux) ont accueilli, entre 1920 et 1928, 10 652 jeunes femmes totalisant 131 482 journées (1).

Vue générale du Repos
(aquarelle de Lisette Blanc)
Elle est, cette maison de repos, assise sur un coteau tranquille, en face de grandes montagnes, loin des villages, près d'une église. Le prix de pension est de 1 F par jour tout compris et on y reçoit, en plus de la vie matérielle, des soins maternels, des paroles d'affection très tendres si bien qu'il faut pleurer au moment du départ1.

Quelques Biviéroises ont été hébergées au Repos dans leur jeunesse et en gardent un très bon souvenir. Quelques autres jeunes filles, venues de plus loin, se sont fixées ici en épousant un Biviérois et ont témoigné aujourd'hui.

1 - Archives de l'Isère, dossier 35J44.
 
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