Physique

Physique fondamentale

En ces temps où l'humanité s'inquiète pour ses sources d'énergie et voudrait pouvoir utiliser celle – abondante et inépuisable – du soleil, on remarque qu'on ne connaît pas la nature exacte de la lumière. Comment exploiter correctement ce qu'on ne connaît pas ? Ce sujet de recherche n'étant pas financé par les pouvoirs publics, il serait bon que les chercheurs retraités se consacrent à cette tâche, dans la mesure où elle n'exige pas de labo, mais seulement de la réflexion.

Le fond du ciel nocturne
Pourquoi le ciel est-il noir la nuit ? Cette question est devenue un paradoxe après la découverte par les astronomes de l'infinité du nombre d'étoiles dans l'Univers (Képler) : même la nuit, le ciel devrait être partout aussi brillant que le soleil. Les solutions avancées jusqu'ici pour l'expliquer (fort décalage Doppler-Fizeau, Big-bang, fractales, durée de vie finie des étoiles ...) ne rendent pas compte des faits et ne sont donc pas satisfaisantes. En particulier, il faut expliquer pourquoi la luminosité moyenne du ciel dépend de l'instrument d'observation, ce qu'un critère absolu, par exemple la durée de vie finie des étoiles, ne peut pas satisfaire.
Selon notre étude, deux phénomènes limiteraient la visibilité des étoiles. Tout d'abord, à partir d'une certaine distance, les étoiles vues sont si nombreuses qu'elles masquent les plus éloignées. On ne pourra donc jamais observer la totalité de l'Univers. En ce qui concerne la couche visible, les interférences annihilent la majeure partie de leur lumière, car elle est aléatoire en intensité, en polarisation et en phase. La luminosité restante dépend du pouvoir séparateur de l'instrument d'observation, mais ne devrait pas pouvoir dépasser 20% de la lumière d'origine.
Les 80% de lumière manquante pourraient expliquer la mystérieuse matière noire.
Trois articles successifs développent le sujet dans la revue Hal du CNRS avec, chaque fois, un peu plus de précision. Voici le dernier : Le fond du ciel nocturne (III)

Le bruit de fond cosmique
Dans cet article, Sur le bruit de fond cosmique, paru lui aussi dans Hal, on propose une explication cartésienne pour le rayonnement résiduel du fond du ciel, souvent appelé rayonnement fossile et paraissant émaner d'un corps noir à 2,7°K. On montre qu'il peut s'expliquer par une diffusion multiple de la lumière des étoiles, d'abord sur leurs congénères, puis sur les électrons libres présents dans l'Univers. Ce rayonnement, situé dans le domaine millimétrique, peut ainsi être expliqué de façon très simple sans faire appel à la théorie du Big-bang et à une dilatation des ondes électro-magnétiques.

La diffusion Thomson collective
Durant nos travaux pendant une vingtaine d'années sur le confinement des plasmas thermonucléaires, on a noté le faible rendement de la méthode de mesure de la densité des plasmas par la diffusion d'un puissant faisceau laser. Il s'agit là d'un effet collectif, dont la statistique a été, à notre avis, mal interprétée dans les études précédentes. On montre que le rendement de ce procédé de mesure, extrêmement coûteux, est au moins 12 fois inférieur à ce qui était calculé précédemment et on préconise, pour améliorer ces mesures, l'emploi d'un faisceau laser continu, moins sujet aux effets statistiques :
A propos de la diffusion Thomson collective

Sur les expériences avec photons uniques
Ces études nous ont incité à devenir très prudent vis-à-vis de la notion de photon. On a repris les articles rapportant des expériences d'interférences avec photons uniques, conduites spécialement à Orsay. On montre que les résultats de ces expériences, effectivement surprenants, peuvent s'expliquer par la notion de train d'onde d'extension latérale limitée plutôt que par la mystérieuse dualité onde-corpuscule prenant l'une ou l'autre forme selon le type d'expérience. Voir dans Hal notre article : A propos des expériences avec photons uniques

A propos du réchauffement climatique
Le GIEC, avec sa cohorte de spécialistes, donne du réchauffement actuel de la Terre, une explication qui est largement partagée. Cependant cette théorie – l'origine anthropique du réchauffement – prète le flanc à de nombreuses critiques et il est normal que d'autres scientifiques exposent leur point de vue sur cette importante question : une opinion sur le réchauffement climatique. (nouveau)

A propos d'un outil de mesure pour les plasmas Tokamak
Cette fiche, très différente des précédentes, relate l'historique d'un procédé de mesure pour les plasmas de type Tokamak. On pourra y voir comment l'esprit de compétition peut entraîner certains scientifiques bien loin des chemins honnêtes : L'interféromètre à réseau tournant. (nouveau)
 

Projets technico-scientifiques

Pour une société de haute technicité recherchant des idées de produits nouveaux,
projets d'appareils de mesure à précision encore inégalée :

(domaines impliqués : électronique 100 MHz, laser solide, acousto-optique, fibre optique ...)

Sécurité

Si vous vous intéressez aux nuisances pouvant être générées par les champs magnétiques
ou les champs électromagnétiques, vous pouvez consulter :

Champs magnétiques et sécurité du travail (fichier pdf, 6 pages A4, 50 Ko)

Si vous êtes inquiet au sujet du compteur communicant Linky, vous pouvez lire notre analyse ici.

Si vous voulez connaître l'évolution des idées sur le danger des rayonnements ionisants, on a essayé d'en faire le point ici.


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