Jean-Pierre Sénequier et le Gamont
(1838-1860)
Le maire de l’époque est Louis Massu ; il habite en contrebas de Billeret en rive droite du Gamont sous l’actuel chemin de Saint-Hugues. Il est donc très exposé aux débordements du torrent, mais son voisin Sénequier en subit lui aussi les désastreuses conséquences.
Ils luttent côte à côte contre les catastrophes. Le maire fait, dans les registres municipaux, une longue narration sur un débordement survenu le 13 juin 1858. En voici un extrait.
Le 13 8 heures, l'horizon était pur, 8 heures et demi quelques nuages s'amoncelaient sur la Commune, le lointain avait encore de la pureté ; neuf heures le choc a lieu, la foudre gronde, tonne, éclate et tombe...
A la fin de son long discours, il décrit une catastrophe survenue en rive gauche du torrent de l'Aiguille 30 ans auparavant et qui a dû modifier notablement la géographie de la commune (stade, amont de Franquières). Ce texte figure in extenso dans une affiche voisine. Sénequier et Massu se battront également pour la création de syndicats de protection contre les torrents. Satisfaction leur sera donnée sous Napoléon III
Ci-contre extraits du décret impérial du 1er octobre 1864 créant le syndicat du Gamont.
|
|
Retour | Précédent | Suite |